Oh waw ! Une rivale sauvage apparaît ! Elle s’appelle Sam (oui, j’ai longtemps galéré à lui trouver un nom, mais voilà finalement on s’est arrêté sur Sam) et sera disons… le deuxième être humain le plus important de la bande dessinée de Pokémon Malédiction. Y aura même des épisodes entiers, spéciaux (des hors-série un peu) entièrement consacrés à elle ! Nan parce que ça va 5 minutes d’avoir un héros sérieux, blasé et quasiment muet, mais bon y a un moment faut savoir rigoler ! Et justement, notre très chère amie Sam est là pour ça. Elle n’apparaîtra pas que dans les épisodes spéciaux hein, elle sera là un peu tout le temps (mais pas toujours) ! Contrairement à Alex, elle est plutôt énergique (-« plutôt » énergique ?? Tu t’fiches de moi ?? C’est carrément une malade de joie de vivre cette enfant !) Oui, bon. Elle est très énergique, si ça peut te faire plaisir. Mais c’est ça qu’on aime(ra) chez elle, justement ! Personnellement j’ai toujours aimé les personnages heureux comme ça.

Pour son design euuh ouais. C’est pas ouf hein… J’ai changé sa coupe de cheveux au dernier moment (les cheveux courts ne lui allaient finalement pas trop) et j’ai dû patauger dans la farine pendant 3 jours avant de m’arrêter sur les couleurs finales… Bon ! Ce qui est fait est fait, et pis de toutes façons la BD elle est en noir et blanc et euhh voilà d’abord. Hein, tu vas pas m’embêter avec ça ! (-Mais j’ai rien d) TU VAS PAS M’EMBÊTER J’AI DIT (-Oh ça va calme toi ! Moi j’me barre.) Salut, Conscience, à la prochaine. Enfin bref, c’est Sam la rivale, elle est chouette et on va la voir souvent.

Je pensais jamais dire ça un jour mais… J’ai presque fini l’épisode 1 de Pokémon Malédiction ! En moyenne 4 heures de boulot par jour pendant 5 jours, et il me reste plus que l’encrage de 3 pages sur 4. Dans l’milieu, on m’appelle Productivité ! J’suis trop forte. Et dans ma grande sagesse, bonté et supériorité, je vais te donner les 4 étapes à suivre pour réaliser une bande dessinée sauce Pêche Plate !

*Étape 1 : Vivre, penser, imaginer. Si tu ne pars pas d’une idée, comment veux-tu arriver à un quelconque résultat ? En dessin ou peinture, oui, si tu veux, tu peux y aller en totale impro et ça peut donner des trucs chouettes (comme des abominatioons ♥), mais certainement pas en bande dessinée ! Il te faut donc une base. Une blague qui t’a fait rire, une situation inhabituelle dans laquelle tu t’es retrouvé.e ou au contraire, une habitude que tu as prise… Ça peut être n’importe quoi, tant que c’est quelque chose !

*Étape 2 : Brouillonner. Si t’y vas direct au propre sur une belle feuille blanche en n’ayant qu’une vague idée de ton scénario, tu vas te retrouver avec tout plein de ratures et ça va pas être ouf. Alors prends un reste de brouillon de ton Brevet Blanc et dessines-y en petit et très rapidement l’idée de chaque case, avec les répliques (si réplique il y a). Une base concrète, tu auras alors. Et pour le coup les ratures, ici, elles sont les bienvenues !

*Étape 3 : Le propre crayon. C’est généralement l’étape la plus longue, parce que tu y dessines chaque case de façon précise et en grand. Le crayon est ici plutôt indispensable si tu veux que ton résultat soit propre, tout simplement parce qu’on peut gommer les traits en trop et cette petite croix qui sert de point de fuite… À la fin de cette étape, tu as normalement une belle et grande bande dessinée au crayon. Si tu t’arrêtes là, je te conseille d’avoir pris un crayon gras (2B ou plus), parce que le HB est vachement clair et passe pas terrible au scanner… Sinon, l’étape suivante nécessite entre autres de gommer encore quelques traits, le HB est donc préférable.

*Étape 4 : L’enc-raage. T’y es presque ! Plus qu’une étape et tu auras réalisé une bande dessinée sauce Pêche Plate ! Prends un feutre noir fin, le genre d’outil qu’on trouve dans tout bon supermarché (voire papeterie si t’es déter) et repasse tes traits principaux de crayon : les personnages, les bruitages, le gros du décor… Le reste, pour pas que ça ressorte de trop, repasse-le, colorie-le ou nuance-le au crayon de couleur noir ou au crayon à papier (plus ou moins gras selon la nuance). Gomme le crayon en trop (avant de passer le crayon de couleur si possible, sinon ça le gomme aussi..) et ça y est ! Tu as ta bande dessinée ! Youpi !! À partir de là, libre à toi de la publier, de la montrer à tes proches ou de la brûler d’insatisfaction (fais pas ça sans être accompagné.e d’un adulte responsable stp).

Voili voilou, c’était le Tuto Plat. Le Tuto Plat ?? … Ouais, ok, va pour le Tuto Plat. Je le mettrai quelque part sur le site, probablement dans la rubrique BDs, plus tard… Les deux premières étapes valent très probablement pour n’importe quelle bande dessinée, mais la 3 et la 4 sont plutôt spécifiques au style que tu peux trouver par ici… Tu peux les remplacer par des étapes à l’ordinateur si tu fais du dessin numérique, ou des étapes de colorisation si tu fais pas du noir et blanc… Enfin tu fais c’que tu veux, en soi. Je suis pas là (que) pour te juger.

C’est que c’est super long à écrire, ce truc ! Je m’en vais donc accélérer sur la fin. Les sondages tu peux dedans voter et écrire les commentaire dedans tu peux. Plaisir à moi de les lire et d’y répondre, toujours. À dimanche prochain pour (probablement) une sublime petite bande dessinée, et je te souhaite un repos long, confortable et réparateur, moi j’y vais.

Bisous à toi ¯³¯