Tout s’est passé très vite. L’idée de lancer les dés 10 (0 à 9) pour déterminer le nombre de membres de la Créature a surgi, au début on a pris ça au sérieux parce que c’était marrant… Y en avait plein, des paramètres… Ensuite, on a commencé à l’imaginer. On était deux, dans cette histoire. Chacun avait sa propre vision de la Chose, et on se concertait sur certains points flous… C’était mignon et innocent, ce qu’on faisait à l’époque. Et puis elle est arrivée. Elle est apparue devant moi… La feuille blanche. Mon esprit malade a alors pris le dessus et un crayon, et a commencé à dessiner. J’y ai ri. J’y ai beaucoup réfléchi, et au début j’y ai ri. Quelle erreur ! J’aurais dû le savoir, que ça allait mal tourner ! Mais j’ai continué. Plus je lui ajoutais de détails, plus souvent je me surprenais à geindre ou à pleurer devant mon Œuvre. Au bout d’un moment, je crois que ma santé mentale a abandonné et m’a laissée faire comme bon me semblait. Il a été achevé, et il a pris vie. Ses yeux me scrutent, me narguent et m’étudient. Je n’en dors plus. J’ai peur. C’était une mauvaise idée… Et pourtant. Et pourtant j’ai l’impression que l’Abominable Frankendice m’a aidée à devenir quelqu’un de meilleur, tant en dessin que dans la vie. J’ignore à présent ce que je dois faire… L’enterrer à tout jamais dans les méandres de mon inconscient et de ma pochette à dessins ? L’afficher dans ma chambre pour que jamais je n’oublie mes erreurs passées ? Ou bien… En faire un autre… ? … Je ne sais plus.

J’ai un jeu à te proposer. Je vais t’offrir un tableau. Ce tableau renferme tous les défauts de l’humanité ainsi que les paramètres à l’origine du Monstre. Si tu l’étudies, ton humanité périra et trois portes s’ouvriront à toi : passe la première, et tu devras essayer de retrouver tous les membres du tableau sur le dessin de Frankendice. Passe la deuxième, et tu passeras ton chemin. Ne passe pas la troisième, ou tu devras à ton tour lancer les dés et accélérer ta propre fin… Je te fais confiance, mon ami. Ne fais pas les mêmes erreurs que moi.

Je crois que j’aurais pas dû publier ça. Bon, tant pis, je suppose.

Sans avoir à étudier quoi que ce soit en rapport avec l’Ignominie, tu peux laisser un commentaire en bas et dire ce que tu veux, ce qui te passe par la tête, moi ça me fait toujours plaisir. Tu peux aussi voter dans le nouveau sondage qui porte sur ce thème : un site dont vous êtes le héros ! Cette idée m’est passée par la tête mais sans s’attarder, du coup je sais pas quoi en faire et j’aurais bien besoin d’un coup de main. Sur ce, je vais aller pleurer sous mon bureau, comme à chaque fois que je publie ici une Infamie, et m’endormir gentiment.

Bonne nuit, mon mignon ÓνÒ