C’est les vacances ! Ou plutôt c’était les vacances ! Pour certains ! Dont moi ! Yay ! Pourquoi ça doit finir si tôt ! Rendez-moi mes heures de sommeil ! Pitié !

…

Ahem.

Bref.

Qui dit vacances dit photos ! Pourquoi ? Parce que j’avais ni le temps, ni l’inspiration, ni le scanner nécessaires à la réalisation de quelque chose d’original. Du coup, des photos ! Plein de photos !!

Et on commence fort avec la photo à la Une de cet article, l’unique, le haut, le majestueux Mont-Blanc ! Qu’il est beau. C’est quand même vachement chouette, la montagne. Moi j’aime bien.

Ah, au fait, je sais pas manipuler l’appareil photo qui m’a servi à prendre toutes ces belles, du coup elles ne rendent pas exactement ce qu’on voyait sur-place-en-vrai… Tant pis, je suppose. C’est la dure loi de la jungle. Ou de la montagne. Ou de la fascinante complexité de l’intime relation entretenue entre les milliers de récepteurs de l’œil humain et les milliards de neurones de l’encéphale.

Tiens, puisqu’on parle de photos qui rendent pas exactement bien mais pas mal non plus, regarde par exemple celle-ci :

Le principal problème c’est que la photographie ne rend pas le mouvement. Et là tu vas me dire « MERCI Captain Obvious, le super-héros des évidences !! » à quoi je te répondrai que certes, c’est très logique, sûrement trop pour ne serait-ce que mériter d’être souligné, mais que si j’ai pris le temps de l’écrire c’est qu’y a une raison derrière. Et cette raison, mon cher Platiste, ma chère Platiste, c’est la description sommaire de ce dont on pouvait être témoin ce jour-là, à ce moment précis, dans ce coin si reculé des Alpes ! Alors, en gros, une sorte de vapeur, de nuage si je puis dire, partait des sapins sur ce flanc de la montagne, et montait en s’épaississant petit à petit vers les cieux. Waw. Ouais, je t’avais prévenu que c’était une description sommaire.

Au même endroit, en tournant simplement et légèrement la tête, on pouvait contempler un tout autre spectacle :

J’aime beaucoup la façon dont le sommet de la montagne se fondait peu à peu puis totalement avec l’épais nuage qui la recouvrait… C’était mystique. Et fort sympathique.

Ça :

Ça c’est juste un arbre penché à côté d’un arbre droit, et c’était marrant.

Ça :

Ça c’est juste des sapins qui font un petit effet de perspective de type cavalière, et ça m’a fait rire.

Ça :

Ça c’est juste des sapins verts et blancs, légèrement bleus, sur un fond bleu et blanc, et c’était joli.

Ça :

Ça c’est juste une preuve qu’il n’y a pas que les palmiers qui jugent. Ce pauvre mini-sapin en prend plein la poire… Et c’était vachement triste. Cette photo me brise le cœur à chaque fois que je la regarde…

Ça :

Ça c’est juste de la glace au bord d’un chemin, et c’était cool. Sans mauvais jeu de mot.

Et enfin, la dernière mais pas des moindres…

Alors celle-là. J’en ai des trucs à dire sur celle-là. Le faible écart entre les sapins des deux côtés du chemin laissait passer la pâle lumière d’un soleil pourtant puissant ; la fraîcheur apportée par les disparates zones ombragées proposait un abri agréable aux voyageurs ; la transparence des branches donnait une impression étrange d’irréalité, de rêve ; et les scintillants flocons de neige qui virevoltaient de-ci de-là semblaient prendre vie au gré de la légère brise montagneuse, telles de minuscules créatures fantastiques et éphémères. Le tout offrait alors un spectacle magnifique, mystique, sublimant un à un et comme un tout chaque aspect du paysage.

Bon, bah c’était la dernière photo. J’avoue que ça fait du bien de s’éloigner de temps en temps de l’éternel humour (trop) léger de La Pêche Plate classique ! Et puis ça m’entraîne à bien écrire. Voilààà pouf pouf, c’est tout c’est tout… J’espère que t’as passé de bonnes vacances, que t’as bien dormi, et qu’Aristote ne t’a pas trop induit en erreur cette semaine. À dimanche prochain, l’ami !

Bisous sur ton flanc gauche =ε=

Ah, au fait, rien à voir, mais on a dépassé les 1000 commentaires « indésirables » sur le site de la Pêche Plate ! Mais si, tu sais, c’est les commentaires de publicité des robots d’internet, qui mettent des liens vers des virus informatiques et autres gels titanesques… Bah cette semaine ils sont revenus à l’assaut, ce qui a eu deux conséquences : on a atteint le record monumental de 1024 commentaires indésirables, et j’ai découvert qu’on pouvait interdire les commentaires sur des articles précis, sans en faire une règle généralisée sur tout le site… Et c’est une bonne chose ! Ça veut dire que je vais pouvoir re-publier les articles que j’avais supprimés à cause de ces problèmes de robots. Et ça, c’est une bonne nouvelle.