C’est juste une page…

blanche.

Juste une page, blanche.

C’est étrange, le blanc.

C’est terriblement seul.

On dit que le blanc c’est la couleur de la paix et de la liberté…

Mais en réalité, dans le blanc, on est vraiment très seul. Tu me diras, plus on est libre et en paix, plus on est seul… La présence d’autrui mène à une restriction de nos propres libertés dans le cadre du respect de celles d’autrui. La présence d’autrui mène à un désordre atmosphérique variable mais présent, une perturbation de la paix des individus.

La paix et la liberté absolues, c’est la solitude totale.

Peut-être bien que la mort aussi, est blanche.

C’est effrayant, une page blanche. C’est effrayant, la solitude. Et ça fait quand même un moment que ça dure… cette page blanche.

Allez, salut. Moi j’y retourne, à ma page blanche. ∪∼∪